En compagnie d'une joyeuse bande de blogueurs: Véronique, Marine, Jo, Frédéric et Dorian, j'ai été invitée par le CDT de la Corrèze le temps d'un week-end dans un coin de la France magnifique, authentique, riche en produits d'exception et accompagnée de personnes d'une grande convivialité. Un bol d'air frais! Vendredi arrivée en fin de journée à la gare de Brive-la-Gaillarde. Le temps s'annonce beau, clair, aéré. Nous sommes transférés sur Aubazine à l'hôtel Le St Etienne. Situé au sud de la Corrèze, sur une colline dominant les gorges du Coiroux, ce village doit son origine à une abbaye cistercienne du XIIe siècle. Nous nous installons dans nos chambres et illico presto on nous propose un apéro de bienvenue : vin de pissenlit, de noix ou de prune. Des assiettes avec canapés au saumon fumé, tourtous ( ce sont des crêpes de sarrasin fourrées avec des rillettes d'oies),des mini feuilletés...Déjà repue, mais un dîner gastronomique nous attend dans le salon dédié à Coco Chanel: foie gras en entrée, suivi d'un excellent magret de canard avec une sauce à la moutarde violette et des légumes, plateau de fromages, soufflé aux noix. Il est déjà onze heures, éreintée par le voyage je m'éclipse...
Samedi matin. Premier rendez-vous avec Aurélie de l'office du Tourisme du Pays d'Aubazine-Beynat. Elle nous donne des explications fort instructives.
A présent, nous sommes attendus pour rencontrer le charmant Monsieur Charageat, boulanger-pâtissier à Aubazine. Nous goûtons des gâteaux aux noix délicieusement moelleux ainsi que des gâteaux aux myrtilles et aux framboises.
A présent, nous sommes attendus pour rencontrer le charmant Monsieur Charageat, boulanger-pâtissier à Aubazine. Nous goûtons des gâteaux aux noix délicieusement moelleux ainsi que des gâteaux aux myrtilles et aux framboises.
Et maintenant, direction Collonges-la-Rouge. Petite déambulation éclair dans les ruelles de Collonges. L'origine du nom Collonges vient du latin Colonica "maison du colon". Bâti sur du calcaire, proche d'une carrière de grés rouge, ce village si pittoresque aux nuances chaudes et changeantes selon le moment de la journée fait partie des plus beaux villages de France. En 1942, quelques ardents défenseurs, après maintes tentatives de sauvetage, réussiront à faire classer le site . Julien Duvivier y réalisa "Poil de carotte" dans les années trente avec Harry Baur. Depuis le site attire de nombreux tournages ainsi que de nombreux touristes. Chaque été se déroulent les Théâtrales de Collonges. Nous avons rendez-vous pour la visite de l'atelier du couteau de Corrèze, un couteau créé en 1995 par Eric Peyronnaud à l'image de la région: authentique, racé, unique. M. Donadieu nous présente les différents produits: couteau de poche, couteaux de table, en version "liner-lock" (permet le blocage de la lame). Les différents matériaux utilisés pour les manches: bois de chêne, marronnier, noyer, olivier, genévrier, bois de rose, bois de violette, amourette, ébène, ou encore du buis...Sont utilisées aussi la pointe de corne, du bois de cerf, ou de l'ivoire. Jacques Chirac, Hillary Clinton, Lionel Jospin, Michel Platini, Jean Reno sont parmi les quelques personnalités à avoir adopté le couteau de Corrèze.
L 'heure du déjeuner approche. Deux heures que nous n'avons rien avalé. Déjeuner très agréable ,en terrasse au soleil. Pour moi ce sera jus de pommes bio en apéro, rôti de veau de lait et un assortiment gourmand de desserts. Nous disposons d'une petite heure pour découvrir le village. J'en profite pour prendre des photos...
Le temps d'une visite- dégustation nous faisons une halte chez Jean-Louis Roche, producteur de vin paillé à Queyssac-les-Vignes. Sur le chemin petit arrêt pour admirer le village médiéval de Curemonte.
Quelques mots sur le vin paillé: c'est le" porto Corrézien ", le vin des muses. On choisit à la fin des vendanges les plus belles grappes et elles sont déposées sur un lit de paille. Suivant la météo elles resteront dans ce lit jusqu'à fin janvier. L'eau s'en va, le sucre reste. Après le passage au pressoir, il faudra attendre cinq mois avant de pouvoir le consommer. Vin apéritif, il se marie bien aussi avec le foie gras, un fromage persillé ou en accompagnement d'un dessert.
Le temps d'une visite- dégustation nous faisons une halte chez Jean-Louis Roche, producteur de vin paillé à Queyssac-les-Vignes. Sur le chemin petit arrêt pour admirer le village médiéval de Curemonte.
Quelques mots sur le vin paillé: c'est le" porto Corrézien ", le vin des muses. On choisit à la fin des vendanges les plus belles grappes et elles sont déposées sur un lit de paille. Suivant la météo elles resteront dans ce lit jusqu'à fin janvier. L'eau s'en va, le sucre reste. Après le passage au pressoir, il faudra attendre cinq mois avant de pouvoir le consommer. Vin apéritif, il se marie bien aussi avec le foie gras, un fromage persillé ou en accompagnement d'un dessert.
Changement de décor chez Jean Gaubert, specialisé dans l'élevage de veaux de lait sous la mère et petit apéro! Le saviez- vous? Chaque jour le veau sous la mère consomme 10 litres de lait à sa naissance et jusqu'à 25 litres en fin d'élevage... C'est une viande diététique et peu grasse, riche en vitamines et en oligo-éléments. Au Moyen Age, les yeux du veau constituaient une gourmandise noble qui pourrait être à l'origine de l'expression "coûter les yeux de la tête! "
En fin de journée installation à l'Hôtel le Turenne dans une superbe bâtisse du 12e siècle construite dans les anciens remparts de la ville fortifiée situé au cœur du village moyenâgeux de Beaulieu. Le directeur, un Lillois a acquis l'établissement et y a fait des travaux en 2008.
Voici la belle chambre" écolo" dans laquelle je vais dormir:
La soirée se poursuit par un dîner gourmand et raffiné à l'Hôtel Turenne cuisiné par le chef Laurent Carlier. Ancien élève de l'école hôtelière de Lille. Il s'est perfectionné lors de stages avec Yves Thuriès, Joël Robuchon et Alain Ducasse. Il a travaillé comme chef notamment à La Corderie Royale, à Rochefort-sur-Mer.
Au menu:
Un délicieux apéritif à base de champagne
Des amuse-bouches pour accompagner! J'ai bien aimé les tomates cerises comme des pommes d'amour.
L'entrée: un foie gras de la région au naturel, fleur de sel vanille, crème de haricots coco, des fleurs et des feuilles. Servi avec du pain grillé à l'ail ( non merci). Concernant le vin: une cuvée de Conti, Château Tour des gendres 2009.
Coquilles St Jacques d'Erquy, en croute d'agrumes, asperges vertes dorées meunières, jus d'herbes fines accompagné d'un vin Adagio du château des Eyssards 2007. Un délice de fraicheur champêtre. Cuisson parfaite de la coquille, asperges croquantes comme j'aime et équilibre réussi du jus d'herbes au cresson. Alors ça c'est un plat qui me fait tressaillir d'allégresse!
Bar de ligne cuit sur peau à l'anis, association artichauts/ orange/ huile d'argan avec un vin de pays du Périgord. Je suis moins fan, malgré l'excellence du poisson, j'ai trouvé l'huile d'argan trop puissante. Dommage!
Pigeon élevé aux grains en croûte de noix, cuisse laquée au vin paillé. Vin: Château la Colline 2008. Plat savoureux, la chair du pigeon est tendre et goûteuse, peau croustillante.
Plateau de fromage du Maître-Fromager affineur Robert Bedot.
J'ai choisi une sélection de fromages de chèvres avec une confiture d'abricots. J'adore! Une autre tuerie: une gelée de cédrats à la moutarde, une explosion de saveurs piquantes avec une note douce et sucrée à la fin. Etonnant!
Fraises préparées avec une infusion de lavande et glace vanille.
Fondant au chocolat Araguani, cœur coulant aux noix/ gingembre, glace à la crème fraîche. Dessert bon, gourmand.
Mignardises pour accompagner le café.
En fin de journée installation à l'Hôtel le Turenne dans une superbe bâtisse du 12e siècle construite dans les anciens remparts de la ville fortifiée situé au cœur du village moyenâgeux de Beaulieu. Le directeur, un Lillois a acquis l'établissement et y a fait des travaux en 2008.
Voici la belle chambre" écolo" dans laquelle je vais dormir:
La soirée se poursuit par un dîner gourmand et raffiné à l'Hôtel Turenne cuisiné par le chef Laurent Carlier. Ancien élève de l'école hôtelière de Lille. Il s'est perfectionné lors de stages avec Yves Thuriès, Joël Robuchon et Alain Ducasse. Il a travaillé comme chef notamment à La Corderie Royale, à Rochefort-sur-Mer.
Au menu:
Un délicieux apéritif à base de champagne
Des amuse-bouches pour accompagner! J'ai bien aimé les tomates cerises comme des pommes d'amour.
L'entrée: un foie gras de la région au naturel, fleur de sel vanille, crème de haricots coco, des fleurs et des feuilles. Servi avec du pain grillé à l'ail ( non merci). Concernant le vin: une cuvée de Conti, Château Tour des gendres 2009.
Coquilles St Jacques d'Erquy, en croute d'agrumes, asperges vertes dorées meunières, jus d'herbes fines accompagné d'un vin Adagio du château des Eyssards 2007. Un délice de fraicheur champêtre. Cuisson parfaite de la coquille, asperges croquantes comme j'aime et équilibre réussi du jus d'herbes au cresson. Alors ça c'est un plat qui me fait tressaillir d'allégresse!
Bar de ligne cuit sur peau à l'anis, association artichauts/ orange/ huile d'argan avec un vin de pays du Périgord. Je suis moins fan, malgré l'excellence du poisson, j'ai trouvé l'huile d'argan trop puissante. Dommage!
Pigeon élevé aux grains en croûte de noix, cuisse laquée au vin paillé. Vin: Château la Colline 2008. Plat savoureux, la chair du pigeon est tendre et goûteuse, peau croustillante.
Plateau de fromage du Maître-Fromager affineur Robert Bedot.
J'ai choisi une sélection de fromages de chèvres avec une confiture d'abricots. J'adore! Une autre tuerie: une gelée de cédrats à la moutarde, une explosion de saveurs piquantes avec une note douce et sucrée à la fin. Etonnant!
Fraises préparées avec une infusion de lavande et glace vanille.
Fondant au chocolat Araguani, cœur coulant aux noix/ gingembre, glace à la crème fraîche. Dessert bon, gourmand.
Mignardises pour accompagner le café.
A suivre...
Billet sponsorisé par Adrider
7 comments:
J'aime votre blog, de telles belles photos, quelle expérience!
Quelle jolie ballade ! Quelles jolies photos ! Merci pour ce voyage !
Amitiés
Ma chere Myrtille!
Bonjour, Bravo et Merci!
Photos magnifiques, et tout un livre ecrit!
J'essaye de faire de meme chaque fois que je voyage a travers le Japon!
Les recettes, c'est tres bien, mais les voyages gastronomiques (et geographiques) sont tellement mieux!
Non seulement ca, mais ils restent pour la posterite et deviennent tellement utiles pour les autres voyageurs gastronomes!
Bien amicalement,
Robert-Gilles
Souvenirs, souvenirs ;)
I'm sorry I only speak a little French and use a translator to understand your blog. But I want to tell you, Votre pays c'est tres tres beau ! J'adore toute - le peuple, le cuisine et la culture. Belle photos!
Un magnifique billet! Cette région est spledide et tes photos de même! Que de bonnes choses aussi...
Bises et bon dimanche,
Rosa
Il s'agit d'un poste merveilleux ! Tout aussi incroyable.
This is a wonderful post! All so amazing.
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